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Le rythme idioventriculaire accéléré (AIVR) est un rythme ventriculaire composé de trois battements monomorphiques consécutifs ou plus, avec apparition progressive et terminaison progressive.1,2 AIVR est habituellement vu pendant la reperfusion aiguë d’infarctus du myocarde (après la thérapie thrombolytique ou l’intervention coronarienne percutanée), et se manifeste rarement dans les patients avec le cœur complètement normal ou avec la maladie cardiaque structurelle.,2 comme l’intervention coronarienne percutanée est devenue un traitement plus courant chez les patients présentant un infarctus aigu du myocarde (par opposition au traitement thrombolytique), l’observation de L’AIVR par les médecins du service d’urgence est devenue moins fréquente qu’à l’époque thrombolytique.2 L’AIVR a également été associé à plusieurs médicaments (par exemple, l’halothane, l’aconitine, le desflurane, la cocaïne et la Digitale), à des déséquilibres électrolytiques (par exemple, l’hypo – et l’hyperkaliémie), à des cardiomyopathies et pendant la période de postrésuscitation suivant un arrêt cardiaque.,2-5

Les caractéristiques de L’électrocardiogramme de L’AIVR comprennent un rythme régulier, 3 complexes ventriculaires ou plus avec un complexe QRS> 120 millisecondes, une vitesse ventriculaire comprise entre 50 battements/min et 110 battements / min et des battements occasionnels de fusion ou de capture. Ce rythme a deux causes postulées, éventuellement coexistantes.6 Tout d’abord, le nœud sino-auriculaire ou auriculo-ventriculaire peut subir des dommages structurels avec une dépression de l’automaticité nodale potentialisée par une augmentation du tonus vagal. Deuxièmement, un foyer ectopique anormal dans le ventricule peut assumer le rôle de stimulateur cardiaque dominant.,6 le foyer ectopique ventriculaire se manifeste lorsque le taux sinusal ralentit (en dessous du foyer ectopique) ou lorsque le foyer ectopique accélère au-dessus du taux intrinsèque de 30 battements/min à 40 battements/min.2 lorsque les deux taux de décharge (sinus et foyer ectopique) sont similaires, la dissociation isorythmique, les battements de fusion et les battements de capture peuvent être observés.

L’AIVR est généralement une arythmie bénigne et bien tolérée.2 La plupart des cas d’AIVR ne nécessiteront pas de traitement immédiat pour cette dysrythmie, car L’AIVR est généralement auto-limiteur et se résout lorsque le taux de sinus dépasse celui des foyers ventriculaires.,6 L ‘Administration d’ antiarythmiques aux patients atteints d ‘ AIVR peut provoquer une détérioration hémodynamique précipitée et doit être évitée.6 en cas D’AIVR, n’oubliez pas de traiter la cause sous-jacente: par exemple, rétablir la perfusion myocardique (thrombolytiques ou intervention coronaire percutanée), ou corriger les anomalies électrolytiques. Les Patients présentant un faible débit cardiaque (par exemple, une insuffisance biventriculaire sévère) peuvent bénéficier de la restauration de la synchronie auriculo-ventriculaire pour restaurer le coup de pied auriculaire., En cas de faible débit cardiaque associé à L’AIVR, l’atropine peut être utilisée pour tenter d’augmenter le débit sinusal et la conduction auriculo-ventriculaire.7