points de vue bibliques sur l’avortement: une perspective épiscopale
résumé
PIP: de nombreux travaux scientifiques ont été effectués pour déterminer les attitudes bibliques et traditionnelles à propos de l’avortement. Il faut se demander ce qui a été dit et pourquoi, quel était son contexte, et s’enquérir de ce qui n’a pas été dit aussi. Cette discussion identifie certaines des conclusions tirées dans la littérature savante. Le mot « avortement » n’est pas mentionné dans la Bible, mais bien dans la Bible parle de la question. Le passage le plus évident est D’Exode 21:22-25., Cette partie du Code du Pacte légifère le cas d » une femme enceinte qui devient impliquée dans une bagarre entre 2 hommes et fait une fausse couche. Une distinction est alors faite entre la peine qui doit être imposée pour la perte du fœtus et la blessure à la femme. Pour le fœtus, une amende est payée comme déterminé par le mari et les juges. Cependant, si la femme est blessé ou meurt, « lex talionis » est appliquée, la vie pour vie, œil pour œil, etc. L « histoire a une application quelque peu limitée au débat actuel sur l » avortement car elle traite de l » interruption accidentelle et non volontaire de grossesse., Malgré tout, la distinction faite entre la femme et le fœtus est importante. La femme est évaluée en tant que personne sous le convenant; le fœtus est évalué en tant que propriété. Son statut est certainement inférieur à celui de la femme. Ce passage ne soutient pas l’argument de la parité qui donne une valeur religieuse et morale égale à la femme et au fœtus. Le portrait biblique de la personne ne commence pas par une explication de la conception mais par une représentation de la création D’Adam et Eve., Ainsi, le portrait biblique d’une personne est celui d’une créature complexe et multiforme dotée de la capacité et de la responsabilité divines de faire des choix. Le fœtus ne répond pas à ces critères. Lorsqu’on considère la question de l’avortement, celle qui correspond incontestablement à ce portrait de la personnalité est la femme enceinte. La question de l’avortement se concentre sur la personnalité de la femme, qui à son tour considère la personnalité potentielle du fœtus en termes de dimensions multiples de sa propre histoire et de son avenir. Dans la perspective biblique, c’est une décision semblable à Dieu., Toute étude de la tradition de l’église au cours des siècles doit traiter d’au moins 2 questions connexes: la moralité de l’acte d’avortement provoqué; et la définition de la personne. Ceux-ci sont liés, car si l’on ne croit pas que le fœtus est une personne jusqu’à un certain âge, l’acte doit être défini différemment que si l’on considère le fœtus comme une personne dès la conception.